Bonjour à tous,
Mon nom est Philippe Groleau, 35 ans, toutes mes dents. J'ai étudié en électronique de l'audiovisuel à Limoilou, en électromécanique de systèmes automatisés à Donnacona, en Instrumentation à Lévis, en électrodynamique encore à Lévis et finalement en gestion des organisations à l'U. Laval... enfin...
Bref, je suis maintenant à l'asile de Saint-Michel Arcange, plus communément appelé Robert-Giffard ou maintenant l'Institut universitaire en santé mentale de Québec (pour faire court!). Je précise, comme chef de secteur qualité/performance au sein de l'équipe de l'environnement, lingerie et transport (et non pas comme usager des services, quoique parfois...).
Je suis papa de d'une fillette de 4 ans et d'un garçon de 1 an et demi. J'habite Lévis beach on the St-Lawrence depuis 15 ans mais je viens de la campagne portneuvoise tout comme notre ami Ian Tessier.
Parlant de Ian... En fait, c'est grâce à lui et à sa tenacité, son courage et son humilité légendaire que je me joint à vous cette année. Il a su me parler de grandeur nature chaque fois qu'on s'est vu dans les 10 dernières années !!! J'ai connu Ian au secondaire, alors que je fus introduit dans un groupe de roleplaying du midi par Stéphane Granbois, un ami commun à nous deux à l'époque (Stéphane a décidé de choisir une autre voie... sans commentaires!). Après plusieurs années à se geler le cul pour brasser des dés dans un camp qu'on voyait dehors à travers les murs, nos routes se sont éloignées. C'est incroyable comme un GN peu faire vivre des émotions, car c'est grâce à votre activité que je pourrai retrouver cette fraternité perpétuelle l'espace d'une fin de semaine avec un de mes meilleurs amis, Ian. Merci à toi mon Ian et merci à Syranty GN.
Bon, tout le monde s'est mouché, mon perso maintenant. Comme il me manquait de temps pour apprendre tout un tas de règles, compétence et sort, j'ai décidé de me faire un bon vieux guerrier.
Azaï, son histoire... (Reste à voir si ça fait du sens avec le reste du GN... à suivre... j'attends de vos nouvelles!)
Azaï a été l'un des sept forgerons de l'empereur des terres des continents de l'est pendant de longues années. Ces années furent bénéfiques en expérience professionnelle tant dans la forge que dans l'évaluation de la qualité des armes pour les troupes d'élite de l'empereur. Lorsque la guerre des armes sépara son pays et l'empereur fut forcé de se donner la mort dans la cérémonie du seppuku (harakiri) les sept forgerons furent pourchassés et recherchés dans tout l'empire pour leur si précieuse expertise dans la fabrication de ces armes exotiques tant prisées, celles du daïshi (katana et wakizashi). Azaï dû se cacher dans les montagnes et les forêts, cherchant refuge de maison de guerre en maison de guerre en échange de quelques armes qu’il forgeait. Pendant dix ans à côtoyer les samouraïs il apprit l'art de la guerre. Il apprit à manier tout ce qu'il forgeait depuis des années. Les multiples écoles qu'il fréquenta lui apportèrent cette versatilité surprenante dans la diversité des armes qu'il maîtrise maintenant. Mais lentement son passé le rattrapait, l'étau se refermait sur lui, son identité devenait difficile à camoufler, son talent devenait reconnaissable. Il accumula des dettes et ses ennemis devenaient plus nombreux. Il dû désormais se battre pour survivre et conserver sa liberté. Voyant le pays s'effondrer dans le chaos et les règles du Bushido (code de conduite moral et spirituel similaire à celui du paladin) transgressées sans remord, il décida de s'exiler. Il avait entendu parler d'un continent aux terres prospères au-delà de la mer de l'ouest. Il troqua son dernier Katana de l'empire pour se procurer un navire et des vivres et s'embarqua avec un équipage douteux pour le grand voyage vers l'ouest. Les mers se déchainèrent et ils s'échouèrent finalement sur des côtes inconnues, celles du Fistahys. Cette ligne côtière était la frontière maritime est de Dirka. Seul survivant de cette mésaventure, Azaï fit rapidement la rencontre d'un peuple qui l'accueillit comme l'un des leurs. Les habitants du Dirka furent très hospitaliers et Azaï retrouva la paix pour un moment, il vivait simplement et pauvrement de ses services rendus. Ses talents de forgeron et ses compétences martiales ont rapidement suscités l'intérêt des milices locales où il s'associa avec détermination avec les groupes d'aventuriers supportant Dirka. Sa vie se stabilisa jusqu'à ce que son passé le rattrape, des cauchemars le réveillait chaque nuit, il trouvait un certain réconfort en noyant ses remord dans le saké mais hélas, le monde qu'il avait fuis l'avait désormais retracé...
J'ai hâte de tous vous rencontrer cette fin de semaine. Et oui, j'oubliais, c'est ma première expérience de GN alors je suis un peu fébrile à l'idée d'y participer.
On se voit vendredi.
Salutations.
Philippe Groleau
Alias Azaï
Sujet: Philippe Groleau - Azaï 
Lun 19 Aoû - 22:43
